Histoire mondiale de ton âme
Histoire mondiale de ton âme est le titre générique d’un grand ensemble dramatique en devenir, composé de séries de 9 « plateaux » de 30 minutes, en trois mouvements, pour trois interprètes.
L’histoire mondiale de ton âme, c’est l’histoire d’un désastre — pas seulement l’histoire ou la chronique d’une catastrophe, mais le tableau d’un naufrage ontologique : portrait d’un être-au-monde qu’on dirait exilé — et égaré — en terre étrangère. L’histoire de ce qui a été perdu, et d’un manque qui nous hante.
On naît (et on est) simultanément soi-même et le monde, et non pas, comme pourrait nous le faire croire la lecture quotidienne des nouvelles du monde, face au monde, comme devant un paysage contemplé depuis le bord d’une haute falaise ou d’un môle.
Nous sommes bel et bien engagés dans le monde — morceau du monde. Le monde se compose de nous, ainsi que des objets qui composent son paysage : nous en sommes les membres et les acteurs.
D’où la pertinence du mode de déterritorialisation absolue à laquelle nous invitent Gilles Deleuze et Félix Guattari : « On est devenu comme tout le monde, mais à la manière dont personne ne peut devenir comme tout le monde. On a peint le monde sur soi, et pas soi sur le monde.»
On naît (et on est) simultanément soi-même et le monde, et non pas, comme pourrait nous le faire croire la lecture quotidienne des nouvelles du monde, face au monde, comme devant un paysage contemplé depuis le bord d’une haute falaise ou d’un môle.
Nous sommes bel et bien engagés dans le monde — morceau du monde. Le monde se compose de nous, ainsi que des objets qui composent son paysage : nous en sommes les membres et les acteurs.
D’où la pertinence du mode de déterritorialisation absolue à laquelle nous invitent Gilles Deleuze et Félix Guattari : « On est devenu comme tout le monde, mais à la manière dont personne ne peut devenir comme tout le monde. On a peint le monde sur soi, et pas soi sur le monde.»
Lien video extraits de Histoire mondiale de ton âme: https://vimeo.com/668946438
Crédit photos: Simon Gosselin